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Musique 4: Au sujet de la composition

Il ne s'agit évidemment pas de rédiger un guide pour apprendre à composer!!, mais de fournir quelques indications très élémentaires sur "l'art de composer".

Horizontalité et verticalité

Lorsque tout seul sous sa douche on chante My Way, on est dans de l'horizontalité, même si on prend assez rarement une douche couché 😉 
Le terme horizontal provient simplement du fait que ce qu'on chante seul s'écrit sur une partition "horizontalement".

Si l'on est au moins deux à chanter s'introduit la "verticalité", même si parfois, à deux, l'horizontalité peut présenter certains avantages.
Pourquoi verticalité, parce que la représentation écrite de ce qui est chanté en même temps est verticale.
Comme beaucoup de monde, vous avez sans doute déjà chanté Frère Jacques en "canon". Les notes alignées verticalement sont chantées/jouées en même temps.

En simplifiant un peu, on peut dire que l'horizontalité, c'est la "mélodie", et que la verticalité, c'est l'"harmonie".

En dehors de "chanter/jouer" la même chose plus haut ou bas en même temps, la musique semble n'être devenue "verticale" (en plus d'horizontale) qu'à partir de la Renaissance.

La dictature de l'octave, de la quinte et de la quarte

Dès la généralisation de la gamme tempérée (voir ce guide), octave (première harmonique) et quinte (seconde harmonique) ont joué un rôle clé. Mais il manquait quelque chose: pour passer de la quinte à l'octave,  il faut une "quarte" (4 notes entre sol et do).

Octave, quinte et quarte allaient donner naissance à plus de 2 siècles de composition, en gros et avec naturellement des exceptions, de Vivaldi à Beethoven, en passant entre autres par Haydn et Mozart.

Mais cela a été plus qu'un base, cela a été une quasi dictature dans l'art de composer.

En clin d'oeil à @melaudiophile qui m'a initié au blues il y a quelques années, la base du blues c'est aussi Tonique (la base), quarte (appelée sous-dominante) et quinte (appelée dominante)! Voir par exemple https://jazzcomposer.fr/analyse-de-la-grille-de-blues-6-points-cles-a-bien-faire-sonner/ien 

Des "principes" apparemment universels

Il semble que, quels que soient les styles de musique (je mets de côté l'atonalisme), quels que soient les époques et les pays, il existe deux "principes" dans l'art de composer (avec naturellement des exceptions et des contre-exemples):

  • c'est identique / c'est différent
  • mais qu'est ce qui se passe? / ah bon, ouf! (ou zut! ou argh!)

Identique/différent, c'est par exemple les refrains dans les chansons, c'est de "re-exposer" le thème de départ dans toutes les sonates/symphonies/quatuors/concertos de Haydn/Mozart/Beethoven.

C'est une manière de "prendre en compte l'auditeur, en lui resservant un plat dont il connait déjà la saveur et qu'il est capable de reconnaitre et donc de s'y sentir à l'aise.

Cela peut aussi être quelque chose de très simple, de rudimentaire même, qui entre dans la tête des auditeurs et perdure à travers des siècles. C'est le cas du Pom Pom Pom Pom de Beethoven, mais c'est aussi le cas du Pom Pom Pom de Queen volontairement écrit comme une "signature" et partageable avec le public:

Mais c'est aussi être très très légèrement différent, presque pareil mais pas vraiment, un peu comme quand on rame sur un lac, les gestes sont les mêmes, l'eau est toujours là ainsi que le bateau, mais tout change en fait imperceptiblement. Cela peut procurer un sentiment de bien être ou au contraire un certain malaise. Personnellement, c'est plutôt du côté du malaise que ces musiques m'entrainent.
L'un des génies absolus de ces changements imperceptibles, c'est Franz Schubert. Voici son impromptu n°3 dans une interprétation troublante et fascinante de Vladimir Horowitz:

Le "qu'est-ce qui se passe", c'est de créer une attente, une tension, une question chez l'auditeur, suivie d'une résolution, d'une réponse, de la fin de la tension (mais pas toujours pour les oeuvres qui veulent porter de l'anxiété).

Beethoven dans la marche funèbre de sa troisième symphonie commence par une question, un moment où l'on ne sait pas vraiment où l'on est, qu'on est incapable de chanter, pas vraiment de thème, de mélodie, il ne plante qu'un décor pas vraiment gai. Cette tension initiale, dans la vidéo qui suit il la fait durer 4:20! moment à partir duquel apparait sans crier gare une "mélodie", mais cet apaisement dure moins de 2 minutes, et sans ménagement, Beethoven nous remet dans la tronche le décor initial avec une transition qui ressemble à no man's land. Puis il "mélange" sa soit-disant mélodie dans son décor mortifère pendant les 9 minutes suivantes. Plus de 13 minutes de tension, d'interrogation avec un pseudo apaisement de 2 minutes entre les deux.
Il faudra les deux mouvements suivants pour obtenir la résolution, l'apaisement de ce mouvement monstrueux. Le public d'aujourd'hui est-il en mesure de vivre une épopée musicale de près d'une heure?

Abbado est vraiment extraordinaire dans cette symphonie. Musicalement et humainement. Il allait mourir bientôt et il le savait. Son visage à partir de 8:32 me bouleverse plus que la musique.

Ces principes ont aussi été utilisés par exemple par les Beatles dans le format de quelques minutes pour une chanson. Yesterday: l'introduction à la guitare plante un décor indécis, suivi par une mélodie dont les Beatles avait le génie. Let it be: l'introduction plante un décor plus serein et détendu.
La quasi totalité des chansons des Beatles suit le même schéma: introduction mettant l'auditeur "en condition", suivie d'une mélodie et d'un texte qui répondent à l'introduction.

Encore plus simple, chantez Frère Jacques.

Do ré mi do do ré mi - do mi fa sol- mi fa sol-- Arrêt sur la quinte, sol, cela ne peut pas finir comme ça (la note de base, tonique,  est le do)-> attente. En fait on pose la question textuellement sur ces notes: dormez-vous?

Réponse, on repart de la quinte pour arriver (lourdement) sur la tonique, le do:

sol la sol fa mi, DO, sol la sol fa mi, DO

Pour terminer par des enchainements quinte-tonique répétés:

DO SOL DO-- DO SOL DO

Un point essentiel de ces musiques de Bach aux Beatles ou Queen, en passant par le Blues ou le Reggae, c'est que le compositeur prend en compte l'auditeur, il "joue" avec lui, comme un chat avec une souris... l'auditeur est partie prenante de la musique. Ce ne sera plus le cas avec la musique atonale, sujet que j'ai abordé "ailleurs" avec une conférence donnée au Collège de France et que je reprendrai peut-être sur ce forum.

La résolution de la tension, la réponse à la question, peut aussi prendre la forme d'une "récompense" octroyée à l'auditeur. Par exemple avec une "marche harmonique". Une marche harmonique est un passage dont tout le monde est capable de chanter la suite sans la connaitre. Un exemple est donné par "Les feuilles mortes":

Diatonisme/Chromatisme

Les termes sont peut-être un peu barbares, mais ils ne sont pas si complexes que ça et autant employer les termes exacts quand ils existent. Néanmoins, je recommande de jeter un oeil à ce guide auparavant.

Le diatonisme, c'est employer uniquement les notes de la tonalité choisie, que cela soit horizontalement ou verticalement. 

Le chromatisme, c'est employer en plus (plus ou moins souvent, et avec des objectifs variés) des notes qui ne font pas partie de la tonalité choisie.

Par exemple, en do majeur (do ré mi fa sol la si) c'est utiliser un sib (si bémol, si diminué d'un demi ton).

C'est un "accident" qui peut permettre plus ou moins brutalement de changer de tonalité ou de mode (majeur ou mineur). Cela peut être destiné à provoquer des dissonance plus ou moins marquées pour provoquer une attente, un questionnement, une surprise chez l'auditeur: "c'est quoi ce foutoir" a du être la réaction à la première minute du quatuor 19 de Mozart.

C'est l'exemple  typique de dissonances ce Quatuor à cordes 19, baptisé... "Les Dissonances"

Le "thème" n'apparait qu'à 1:55. Jusqu'à 1:20 c'est sacrément dissonant! Entre 1:20 et 1:55, les dissonances ont en fait disparu, mais l'ambiance "on ne sait pas où on est" a été maintenue.

Diatonisme et chromatisme sont simplement des outils, toujours utilisés aujourd'hui dans tous les styles de musique.

Mais certains compositeurs s'en sont totalement libérés. Par exemple Debussy, qui a aussi envoyé balader la fameuse quinte!! Excusez du peu!

Il utilise une "gamme" de 6 notes et non plus de 7, avec toutes les notes espacées d'un ton entier (dans la gamme do majeur traditionnelle, il y a un demi ton entre mi et fa et un demi ton entre si et le do au dessus, et 7 notes en tout). Avec Debussy on passe à la gamme do ré mi fa# sol# la# (et on a bien encore un ton entier entre le la# et le do suivant) où la quinte a disparu.

Stravinsky a entre autres utilisé "verticalement" des accords d'une autre tonalité, Milhaud et Prokofiev ont écrit des oeuvres où les instruments jouent dans des tonalités différentes.

Cela parle ou pas, cela plait ou pas, c'est une autre question.

Les rythmes, sujet que je n'aborderai pas vraiment ici font aussi partie de l'art de la composition. Ils peuvent être simples et doux comme dans "Au clair de la lune" ou destinés à malmener l'auditeur sans ménagement comme dans le Sacre du Printemps de Stravinsky où danse et musique s'épaulent pour illustrer le sacrifice, la mise à mort, d'une jeune fille. Le "Sacre" du printemps est en fait "Le Sacrifice pour le printemps". Wikipedia parle très bien de cette oeuvre qui fit scandale en 1913:

Dans le Sacre, Stravinsky approfondit les éléments déjà expérimentés avec ses deux premiers ballets, L'Oiseau de feu et Petrouchka, soit respectivement l'harmonie et le rythme. L'un repose en partie sur l'utilisation d'agrégats sonores, alors que l'autre est constitué d'un dynamisme sans précédent. On considère aujourd'hui la partition de Stravinsky comme une des œuvres les plus importantes du xxe siècle.

 

 

En guise de conclusion

J'ai parfaitement conscience que je n'ai fourni que quelques très maigres pistes pour appréhender la composition. 

Ce que j'ai décrit ce sont des outils dont les compositeurs se sont servis et se servent encore aujourd'hui, tous styles confondus.

Contrairement à une idée reçue relativement répandue, les compositeurs ne sont pas du tout des génies qui sans rien avoir appris, se lèvent un matin en composant des chefs d'oeuvre.

Ils ont tous (à toutes les époques et pour tous les styles de musique) la maitrise technique non seulement des instruments, mais de tout ce fatras de toniques, dominantes, sous-dominantes, tonalités, écriture horizontale et verticale, tension/détente, déjà vu/nouveau, rythmes. Mais c'est encore "pire" que ça.  Avoir l'oreille absolue (reconnaitre ou chanter a capella un la) c'est le niveau 0. Il est indispensable d'être en mesure d'identifier les notes jouées simultanément a minima par 3 (pour commencer) instruments, mais il faut aussi être capable d'entendre mentalement  un paquet de notes qui seront jouées simultanément.

Je vous laisse compter le nombre de lignes "horizontales" dans le final du second acte des Noces de Figaro de Mozart. Quand on sait que Mozart composait absolument tout "mentalement" pour ensuite simplement coucher sur le papier les près de 3 heures de musique des Noces, cela laisse perplexe.

Le véritable génie, que cela soit Bach, Mozart, Stravinsky, les Beatles ou Queen, c'est d'arriver à raconter une histoire captivante à l'aide de ces outils ET en prenant en compte l'auditeur dans leur composition, ce que la musique atonale a renié.

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Citation de ThierryNK le 5 septembre 2021, 21:35

 

 

Diatonisme/Chromatisme

Le diatonisme, c'est employer uniquement les notes de la tonalité choisie, que cela soit horizontalement ou verticalement. 

Le chromatisme, c'est employer en plus (plus ou moins souvent, et avec des objectifs variés) des notes qui ne font pas partie de la tonalité choisie.

Intéressant exposé. Au sujet de Diatonisme/Chromatisme, si l'on considère les harmonicas, il y a les deux options à l'achat:  le diatonique, comme le "marine band", utilisé en blues ou autres, il y en a un par gamme (en do, en mi,..), et le chromatique (reconnaissable au piston à l'extrémité) , utilisé par exemple par Toots Thielemans en Jazz ou Larry Adler en classique.

Avec le chromatique on peut tout jouer, avec le diatonique il faut "tordre les notes" par le souffle pour obtenir certaines notes manquantes, ou mieux comme Charlie McCoy (encore de la country, désolé) dans "orange blossom special" changer d'harmonica lors de la montée. Le français Jean-Jacques Milteau le fait également (seul moyen de jouer le morceau, on doit pouvoir trouver sur le web)

 

A propos de Charlie Mc Coy, c'est LE virtuose de l'harmonica country rock , mais joue également de la guitare, de la batterie, des claviers, de la basse et de la trompette. De Presley à Eddy Mitchell en passant par Dylan et bien d'autres.

 

ps: j'ai lu tes différents articles très pédagogiques, dans les modes tu ne parles que de mineur et majeur, pourrais-tu parler des autres (Dorien, Ionien,....)

Merci Thierry, c’est très intéressant en particulier pour les ignorants en musique comme moi ! On en redemande !!!

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Le fil de mon installation : https://audiomaboules.fr/forum/topic/installation-de-filidan-pda0-autour-des-vivid-audio-giya-g3/
Le Guide Acoustique : https://audiomaboules.fr/forum/topic/acoustique-partie-2-realiser-son-propre-bilan-acoustique/

Pour ceux qui voudraient  un peu "former" leur oreille (ce qui servira aussi pour tester du matériel Hifi...) dans l'Invention à 2 voix de Bach qui suit, essayez de n'écouter et suivre que la voix basse.

Puis, uniquement sur quelques mesures (pour commencer), essayez de fredonner la voix haute en même temps que vous écoutez le Youtube.

Puis, toujours sur quelques mesures, essayez de fredonner la voix basse, toujours en écoutant le YouTube. Là cela devient sans doute plus difficile, parce que notre cerveau favorise ce qui se déroule "plus haut".

 

Ces exercices font partie de l'apprentissage du piano et de la musique au bout d'un an ou deux.

Si vous y arrivez dans difficultés, alors refaites "l'exercice" avec une fugue de Bach à 3 voix. Et essayez de fredonner la voix médiane. Vous en bavez, vous n'y arrivez pas, c'est normal ?

Dans la fugue à 3 voix sui suit (à partir de 1:46), la voix médiane est celle qui débute, donc moins difficile à "accrocher" que si elle arrive en dernier.

 

L'oreille est naturellement "horizontale", parce que nous parlons et discutons "horizontalement".

La formation de l'oreille verticale n'est pas "naturelle".

Vous devez bien imaginer qu'il est impossible de jouer une fugue de Bach à 3 voix, et même une invention à 2 voix sans un minimum d'oreille "verticale".

Quand on veut faire cet apprentissage, le moyen le plus efficace, c'est de faire partie d'une chorale. Apprendre à faire sortir sa voix "intérieure" en chantant quelque chose de très différent de ce que chantent les personnes autour de vous, et qui n'est pas nécessairement la "mélodie".

Autre point, vous pouvez (normalement assez facilement) repérer les "entrées" de chaque voix, c'est à dire les moments où chaque voix reprend le thème de la fugue.

Enfin, on peut remarquer qu'à la fois sur le prélude qui précède et sur la fugue, Bach change de tonalité sur une seule note, la dernière, avec un "accident" chromatique qui fait instantanément passer du do mineur des deux pièces, au do majeur, simplement en écrivant un mi au lieu du mib qui fait partie de la gamme de do mineur.

La "symbolique" de cette modulation est religieuse, do mineur, c'est assez noir comme tonalité, do majeur, c'est "joyeux" et c'est la tonalité divine par excellence pour quelques siècles...

flht a réagi à ce message.
flht
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Lors de mon apprentissage de la flûte à bec qui a duré 4 ans quand même 😎 , notre père musicien et professeur (oui école Mariste) a un jour organisé une session avec un groupe de jeunes musiciens "rock"du collège...

La démonstration consistait à écouter 2 fois un même morceau de leur choix avec amplis, guitare, batterie et basse électrique....les groupies étaient contents!!

Après la fin du 1er opus et après un retour au calme longtemps attendu, le prof nous demandé de réécouter ce morceau mais en se concentrant sur la basse...

Et là vous imaginez bien que la compréhension musicale avait changé. Ce fut pour moi une révélation!

Merci Thierry.

ThierryNK a réagi à ce message.
ThierryNK

Merci pour l'exercice qui dépasse d'assez loin mes capacités, comme je le savais d'ailleurs 🙂

En tous cas, c'est très instructif et intéressant !

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Le Guide Acoustique : https://audiomaboules.fr/forum/topic/acoustique-partie-2-realiser-son-propre-bilan-acoustique/

? @tonton-flingueur

@filidan-pda0 je sais bien que le temps à passer peut être très rebutant, mais la "courbe" de progression pour ce genre de formation de l'oreille "verticale" présente des paliers très brutaux. Je l'ai remarqué pour moi quand j'étais jeune, pour les élèves que j'ai eus y compris des adultes. Peut-être de nouvelles connexions neuronales se font-elles progressivement. Cela veut dire qu'un jour on arrive à le faire sans trop de problèmes, alors que la veille c'était la même galère.

La méthode pour aller le plus vite possible, c'est de rejoindre une chorale, même ultra "modeste" avec le curé du coin...

Mais on peut aussi "s'entrainer" avec du plaisir! Ecouter le second mouvement de la 7ème symphonie de Beethoven partition à la main, même si on ne sait pas lire la musique!! (Non, non, je ne déconne pas).
Ecoutez le premier accord Hautbois-Clarinette-Bassons-Cor puis le dernier. C'est le même!! On est dans du "déjà vu" mais à moins de le savoir, personne n'entend vraiment (psychologiquement sans doute) le même accord, parce qu'il y a eu tout le déroulement du mouvement, mais Beethoven a décidé de finir exactement là où il avait commencé. Pourquoi? Mystère et boule de gomme.

Les instruments entrent les uns après les autres et sont vraiment faciles à identifier et suivre au moins au début.

Contrebasses, violoncelles et altos, puis

Seconds violons puis

Premiers violons puis

Bassons et hautbois puis

flutes, clarinettes cors et percussions, pour un TUTTI.

Au fur et à mesure, il y a des motifs rythmiques et mélodiques "proches" mais pas identiques, et puis un mélange de "tout".

C'est un mouvement qui me fascine et que j'étudie et écoute régulièrement depuis... 44 ans... Je l'avais choisi pour l'option musique au bac.  C'est devenu une musique de pub aussi.

 

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Bonjour à tous.

Je vais faire comme si j'avais tout compris...

Merci Thierry en tous cas d'essayer de faire ton possible pour y parvenir!

De mon côté, je promets de bien faire les exercices!

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LOL

Ecoute juste le Beethoven de mon dernier post, comme exercice, c'est largement suffisant!!

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