Citation de Nico le 10 février 2023, 20:30

Je me permets un petit complément (sauf erreur de ma part) pour éviter le dialogue de sourds 

Isokawa historiquement Joël a eu le K03 avant les premiers essais concluants de lecteur réseau lisant nativement du DSD, à savoir le Lumin A1. Avant cela, il n’y avait pas de solution de lecture dématérialisée des SACD. Mais avant cela également, la majorité des lecteurs SACD sans notion de prix ne lisaient pas nativement les SACD, ils convertissaient le flux en pcm avant le dac interne de la platine, et doivent en plus décoder les SACD informatiquement car c’est du DST compressé qui est présent sur les SACD, et ce n’est pas indolore coté process informatique interne à la platine sacd. En démat on extrait les SACD en DSF qui est le format non compressé, supprimant une étape de traitement informatique par rapport au SACD. 

La réalité est que le K03 s’est pris une branlée à la comparaison sur la lecture sacd (DSD natif) par le Lumin A1, pour une fraction du prix de l’Esoteric, et que la suite en découle, à savoir le rip des sacd pour avoir les fichiers source non compressés en DSF, l’optimisation progressive des lecteurs réseau, la possibilité de lire le DSD nativement directement depuis le fichier d’origine non compressé, lˋoptimisation de la partie réseau en amont des lecteurs réseau pour éviter les soucis de pollution électrique entrantes dans l’appareil (comme on a optimisé pendant 40 ans les mécaniques de lecture pour compenser le fait que l’extraction de données depuis un support optique avec une mécanique tournante génère tout un tas de soucis aussi), l’optimisation progressive des soft de communication avec l’appareil pour transmettre les fichiers avec le moins d’impact possible, le streaming…. et chacun avance à son rythme et tous les camps sont respectés, ensuite c’est la course à quelle solution fonctionne le mieux, sachant qu’entre disque et démat ce sont les points d’optimisation qui diffèrent, mécanique d’extraction de données d’un coté, lecture réseau de l’autre, en bout de piste dans l’appareil c’est la même chose, un flux de données transitant en i2s, cadencé dans un dac indentique. 

Il y a 1000€ d’écart de prix entre le N05xd (le plus cher) et le K05xd (en cours de sortie et pour parler d’appareils équivalents), pour payer la mécanique de lecture tout en supprimant la lecture réseau, la préamplification analogique et controle de volume. Disons que le prix de la lecture cd et le prix de la lecture réseau est le même, et que la partie préampli du N05xd coute 1000€. Cela  devient alors un choix personnel, ni plus ni moins, principalement lié au fait que l’on utilise encore, ou peu, des cd et sacd, et au fait que l’on ait le besoin, l’envie, l’oreille… de conserver un préampli dans la boucle. Sans préampli le K05 est évacué, donc il est conçu dans la gamme Esoteric pour fonctionner avec l’intégré F05, ou comme on le voit sur certaines photos du site Esoteric, en sortie analogique sur le N05xd sortant lui même sur un ampli de puissance de la marque, le S05 en l’occurence.  Cela donne un idée je pense du positionnement qualitatif de la partie préampli du N05xd, elle fait qu’il n’y a pas de préampli séparé existant dans cette gamme. Après aller vers la gamme 03 ou 01 est le fruit d’un autre positionnement tarifaire et gamme. Le souci vis à vis de la préamplification est que l’on a pas entendu pour le moment de gain à ajouter un préampli externe au N05XD, donc pour justifier le N01XD qui coute le double, il faut justifier la présence d’un sacré préampli coté transparence, cela participe je pense au choix très rationnel et performant que représente le N05XD dans la gamme du fabricant, après il faut potentiellement faire x4 en budget pour ne pas faire moins bien, et profiter du doublement des composants sur la partie dac et alim des modèles de la série 01. 

Citation de ThierryNK le 10 février 2023, 22:25

En complément, je rajouterai que l'Esoteric K03 était accompagnée de l'horloge Esoteric G02 et s'était quand même pris une branlée vigoureuse non seulement par le Lumin A1 mais aussi par le Ayon S5 qui lui ne prenait pas le DSD natif, mais on s'est alors rendu compte que le DSD en tant que tel était un aspect très secondaire et que c'était la qualité des prises de son qui primait. La branlée a aussi été le cas avec un DAC Ayon Stratos avec un simple Mac Mini en USB et Jriver en logiciel de lecture.

C'est cela qui est à l'origine de nos repas et beuveries "fin du monde", ce terme signifiant alors qu'enfin, après des années d'errements, d'achats divers et variés en reclocker, cables USB, logiciel de lecture, enfin un lecture "dématérialisée" donnait la fessée au lecteur CD.

Alors pour ceux qui n'ont pas vécu ce tournant, voici le début de mon article au sujet du DAC Ayon Stratos. J'ai réussi à l'exhumer du désastre de la disparition de la premièrere version d'Audiophile Magazine.

Pile poil 10 ans. Pas un seul mot changé.

Accrochez vos ceintures.

DAC Ayon Stratos (2013)

Vous avez dit "musique dématérialisée"?

Ce que nous appelons "Musique Dématérialisée", les Anglo-Saxons, plus pragmatiques, mais peut-être moins poétiques, l'ont baptisé "Computer Audio".

 

Pourtant, pour remplacer un support physique, le CD, qui disparaitra (peut-être) un jour, jamais autant de "matériel" n'a été nécessaire.

En plus du traditionnel amplificateur et des enceintes, il faut un ordinateur pour ripper ses CD, une connexion internet pour faire ses achats, une PS3 pour ripper ses SACD, un DAC ou un lecteur réseau, ou bien un drive réseau et un DAC, un ordinateur (silencieux si possible), ou alors un NAS, un logiciel pour décoder les pistes ou un serveur UPNP, un logiciel pour organiser sa discothèque, un autre ou le même pour étiqueter ses albums avec des tags, un câble USB pour une connexion directe ordinateur-DAC, une éventuelle interface USB/SPDIF avec alors un câble SPDIF supplémentaire, des câbles ethernet et des switchs pour les lecteurs réseau, des disques durs pour stocker ses albums et d'autres pour les sauvegarder, une tablette pour piloter tout ça.

 

 Sans oublier une boite d'aspirine: pour "dématérialiser", on aurait pu rêver plus simple.

Devant ce foisonnement de technologies et de matériels, une bonne partie des audiophiles hésite, et comme on les comprend!!, à franchir le pas de la dématérialisation.

Est-ce vraiment le moment de se débarrasser de sa platine CD ou SACD, et des petites galettes qui les nourirssent? galettes que, certes, on a souvent du mal à retrouver dans les nombreux meubles où on les range et où tout classement pérenne est voué à l'échec quand la discothèque prend de l'ampleur.

 

Une certaine prudence est sans doute de mise, par exemple, en se faisant la main et l'oreille à partir du DAC accessible d'une platine CD alimenté par un ordinateur.

A titre personnel, les tests effectués sur ce ce genre de configuration durant les deux dernières années ont souvent donné des résultats aléatoires ou peu compréhensibles: des sensibilités exacerbées au câble USB par exemple, ou des écarts importants suivant les logiciels de décodage employés, et des résultats un peu trop éloignés de ce que l'on obtient avec la platine CD elle-même.

 

Dans ces conditions, l'acquisition d'un DAC ne me semblait guère opportune.

Dépendre à la fois de la firme de Richmond, ou de celle de Cuppertino, et d'un câble USB dont les protocoles ne semblaient ni réellement établis ni efficaces, n'était guère engageant.

La clé de la dématérialisation semble tourner autour d'une question finalement assez simple en apparence:

 

Les DAC fonctionnant très bien depuis de nombreuses années "dans" les platines CD, comment, avec quelles technologies et avec quels matériels les nourrir à partir de fichiers Flac, Alac, AIF ou DSF?

Autrement dit, quel est le maillon qui fait coopérer l'ordinateur et le DAC, qui transmet le flux audio décodé sur l'ordinateur vers le DAC?

D'un côté des PC ou des Mac, avec des interfaces USB, Firewire, Ethernet, certaines cartes son avec des sorties SPDIF ou AES/EBU, de l'autre des DAC avec des entrées SPDIF ou AES/EBU.

 

Sans entrer dans les détails des raisons plus ou moins bonnes et avouables qui y ont conduit, c'est l'USB qui est devenu l'interface "au goût du jour" et sur laquelle bon nombre de liaisons Ordinateur-DAC se sont construites.

 

Dans le protocole USB Audio Class 1, c'est l'horloge de l'ordinateur, pas vraiment "cohérente" avec une montée en gamme des DAC, qui pilote le flux audio vers le DAC.

 

Avec le terme "USB 2", il règne encore une certaine confusion. les ports USB 2permettent un débit plus important que USB 1, ce qui permet de dépasser la limite de 24/96 de l'USB 1, mais cela ne signifie pas que le protocole audio employé soit différent ou meilleur...

 

Il est alors apparu des DAC et interfaces USB/SPDIF asynchrones basés sur de l'USB 2 en terme de débit, mais chacun y allant de son protocole propriétaire pour faire passer du flux audio dans le tuyau USB.

Cela a constitué dans de nombreux cas (mais pas toujours) un progrès par rapport au protocole USB Audio Class 1. Mais comme personne n'a su et ne saura jamais ce qu'il y a dans ces protocoles propriétaires... Toujours est-il que c'est avec ce genre d'USB 2 asynchrone propriétaire que j'ai connu les déceptions et incompréhensions mentionnées plus haut.

 

Le 31 mai 2006 était pourtant sortie une norme de protocole USB Audio Class 2. La norme est distribuée sous forme de 3 documents pour un total de 187 pages. Mais comme toujours, ce n'est pas parce qu'une norme sort qu'elle est adoptée, les fabricants qui ont investi dans des développements propriétaires souhaitent en général amortir leurs investissements avant d'en faire d'autres.

 

Le premier avantage de USB Audio Class 2, c'est simplement d'être une norme! Cela permet aux acteurs technologiques de maitriser leur développement et aux acheteurs de savoir où ils mettent leur argent.

USB Audio Class 2 est disponible de manière native sur le système OSX de Apple (et aussi Linux) sans pilotes supplémentaires depuis mi 2010. Pour Windows, 7 ans après la sortie de la norme, ce n'est toujours pas le cas.

Le second avantage est technologique, et sans aucun doute, audiophile: c'est une horloge côté DAC qui pilote la transmission du flux audio de l'ordinateur, et le remplissage/vidage d'une mémoire tampon contenant ce flux audio au plus près du DAC.

Cela peut se résumer brutalement, certes un peu abusivement, en disant qu'en USB Audio Class 2, le DAC prend le contrôle de l'ordinateur.

Pour le reste des avantages (et limitations), cela figure dans les 187 pages de la norme.

 

Des concepteurs de puces (comme XMOS qui a fourni l'interface USB à Ayon pour le DAC Stratos), fabriquent des composants sur étagère, interfaçant en I2S une puce de réception USB Audio Class 2 vers les cartes DAC.

 

7 ans après la sortie de cette norme, il n'y a finalement pas encore eu d'adoption "massive" de ce standard. On peut citer naturellement Ayon avec ses deux nouveaux DAC Stratos et Stealth, mais aussi TotalDAC ou Antelope. Mais d'autres préfèrent continuer à utiliser leurs protocoles propriétaires comme Esoteric, DCS ou Audio Research. Seules des écoutes permettront naturellement de faire la part des choses.

Ne plus laisser l'ordinateur faire de l'audio?

Il semble à certains, dont j'avoue faire partie, que l'ordinateur n'est peut-être pas l'appareil "idéal" pour être intégré à un système HiFi Haut de Gamme.

L'ordinateur dispose d'une alimentation très sommaire, sa connectique n'est pas d'une qualité de fabrication exemplaire, et son système d'exploitation doit gérer carte graphique, clavier, écran, etc; dans une myriade de processus.

 

Si "tout ce que fait l'ordinateur non conçu pour ça" était fait au plus prêt du DAC, DANS un matériel HiFi et dans des puces dédiées et non pas un système d'exploitation généraliste, les choses pourraient/devraient être a priori meilleures et plus simples. Vue peut-être simpliste.

Certes, il faut alors que des ingénieurs audio et des ingénieurs informaticiens travaillent main dans la main (ce qui est sans aucun doute un défi en soi), mais Linn, dans le Haut de Gamme, avec ses streamers (lecteurs réseau), ou Sonos avec des produits plus modestes mais très robustes,  avaient montré une voie qui me semblait pouvoir être la bonne.

Depuis un peu plus d'une année, on voit arriver des lecteurs réseau dans le catalogue de nombreux fabricants, tous segments confondus, du Grand public au Très Haut de Gamme. Par exemple (liste naturellement non exhaustive): Atoll, Audio Research, Ayon, Cambridge, Denon, Marrantz, NAD, Naim, Pioneer, Rotel, Simple Audio, Yamaha.

Mais parmi les grands noms des DAC, certains n'en proposent toujours pas, DCS ou Esoteric par exemple.

 

Un début de mouvement vers cette architecture intégrée semblait donc commencer à se dessiner. Dans cette architecture, l'ordinateur n'a plus aucune fonction audio, il se borne à envoyer des fichiers à l'appareil: décodage, transport vers le DAC et DAC sont intégrés dans le lecteur réseau, dont l'architecture reprend finalement celle d'une bonne vieille platine CD.

 

J'ai suivi ce mouvement en franchissant le pas de la dématérialisation avec l'acquisition fin 2012 d'un lecteur réseau Ayon S5, puis d'un lecteur réseau Lumin, capable lui de traiter le DSD. Les deux me donnant entière satisfaction bien au delà de toutes mes anciennes platines CD et SACD. Le banc d'essai sur 6 moons du Ayon S5 indique "meilleure source PCM jamais entendue" et celui du Lumin sur Audiophile Magazine est du même acabit en ce qui concerne le DSD.

 

L'apparition rapprochée de ces deux produits me semblait sonner le tocsin à plus ou moins longue échéance (sans doute longue) pour le CD et SACD déjà moribond: deux lecteurs réseau Haut de Gamme étaient au moins aussi bons, voire meilleurs que les meilleures platines CD et SACD. La déclinaison dans les gammes des constructeurs devaient pouvoir s’enclencher.

Ayon à contre-pied

C'est alors qu'Ayon décide de nous prendre à contre-pied. Après après avoir conçu et produit un lecteur réseau époustouflant, Ayon met à son catalogue deux nouveaux DAC, baptisés Stealth et Stratos. La messe entre Computer Audio et Lecteurs réseau ne serait donc pas dite?

 

Ces nouveaux DAC acceptent le DSD. C'est un second contre-pied, quand on sait que Gerhard Hirt, patron de Ayon et fervent supporter du DSD à sa création, exprime des doutes sur la pérénité commerciale de ce format, de trop nombreux studios se bornant à convertir leurs prises de son PCM en DSD, ce qui n'a guère d'intérêt.

 

Quand Gerhard Hirt a proposé le DAC Stratos à Audiophile-Magazine pour un Banc d'Essai, c'est avec beaucoup d'impatience et de curiosité que j'en ai attendu la livraison: allais-je devoir revoir ma position sur le Computer Audio? Est-il possible d'atteindre le niveau de restitution de l'un des meilleurs lecteurs réseau existant avec une architecture Computer Audio, l'ordinateur reprenant du service pour le décodage des pistes?

Citation de Nico le 11 février 2023, 12:38

C’est un port de télécommande, destiné aux intégrations professionnelles pour controler l’appareil depuis des systèmes informatiques externes.

Les mises à jour se font par le port micro usb présent derrière l’appareil pour le firmware principal, et on peut le dire c’est la merde 😅, obligation d’usage d’un pc windows avec un suivi scrupuleux du mode opératoire, Thierry s’est bien fait peur quand il l’a fait sur le TEAC et qu’il n’a pas redémarré. Je n’ai pas eu de souci de mon coté avec mon PC windows mais ce n’est vraiment pas pratique, très vieille école. C’était le même genre de soupe avec le Tambaqui cela dit.
La partie firmware liée à l’entrée usb se fait de la même façon mais sur le port usb destiné à l’audio. Quant à la partie carte réseau la mise à jour est plus moderne via l’appli Esoteric, merci Lumin….

Citation de ThierryNK le 11 février 2023, 12:46

Le lecteur attentif pourrait trouver deux (au moins) erreurs dans l'article sur le Stratos

Citation de Nico le 11 février 2023, 13:00

Citation de ThierryNK le 11 février 2023, 12:46

Le lecteur attentif pourrait trouver deux (au moins) erreurs dans l'article sur le Stratos

La perfection n’est pas de ce monde, ça se saurait…

Citation de ThierryNK le 11 février 2023, 13:36

@oscar

J'ai vraiment fait un copier/coller. Les erreurs commises, c'est très intéressant au sujet de cette saloperie de dématérialisation!!

Par exemple:

Ce n'est pas un flux "audio" en USB quel que soit le protocole (ni d'ailleurs en Devialet Air), c'est un flux de données. Pas d'horloge audio là-dedans. Les horloges sont celles des processeurs et puces impliquées dans les transferts. Je me suis pris les pieds dans le tapis comme ^pas mal d'autres par l'utilisation du terme "flux"... On aurait parlé de transfert de données dès le départ, cela aurait été plus simple.

Mais... il y a aussi des horloges pour les réseaux!! Et on voit fleurir des snake oil au sujet du "jitter" sur ethernet, qui existe, mais qui n'a rien à voir avec le jitter audio et qui lui n'a aucun effet sur la restitution vu que les données qui arrivent sont vérifiées. Sur ethernet, il n'y a pas non plus d'horloge audio.

Citation de ThierryNK le 13 février 2023, 12:35

Au contraire, LOL!! On n'apprend que de ses erreurs!!

Mode Philo on, George Santayana

Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter.

Citation de logos le 25 février 2023, 15:36

Intrigué par le titre alléchant du fil, je viens de le parcourir.

Je trouve un peu dommage que le sujet se soit surtout cantonné à la comparaison ou plutôt la confrontation de qq. DACs/Streamers. 

Par rapport au titre très prometteur, j’espérais un peu plus.

Ce que j’en retiens? Beaucoup de texte pour assez peu de contenu, et aussi, comme très souvent, un grand nombre d’arguments, parfois assez techniques, dont l’intérêt m’échappe totalement.

D’autres y trouveront certainement matière à réflexion.

Qu’il y ait des différences d’un DAC à l’autre, cela tombe sous le sens. Néanmoins, permettez-moi de douter, qu’en test aveugle, on puisse systématiquement identifier quel DAC ou Streamer est en train de fonctionner.

De toute façon, nous ne tomberons jamais d’accord sur celui qui met les autres dans l’ombre.

C’est d’ailleurs la même chose pour toutes les électroniques (amplis, préamplis, lecteurs CD, serveurs, ….), platines TD, câbles, etc., et aussi, évidemment, pour les HP.

L’environnement de tout ce matos va certainement autant influencer le son (sinon plus !) que chaque élément pris séparément.

Ce constat me conforte dans mes choix de matos des dernières années qui me satisfont largement. Le DAC 1 Reference de LAB 12 (NOS) ainsi que le Serveur/Rippeur Naim CORE associés à mon intégré Accuphase E480 me comblent véritablement.

Cependant, en tant qu’audiophile incurable, pour ne pas interrompre la quête illusoire (!) de « la recherche de la vérité », je me suis attelé, depuis qq. temps déjà, à un challenge dont les effets vont ostensiblement dans ce sens: je veux parler du traitement acoustique du local.

Le remarquable effet sur le rendu sonore par l’ajout récent de diffuseurs sur le mur derrière les HP (six d’Andy Mac Door) m’ont convaincu de poursuivre  dans la voie du traitement acoustique du local entamé il y a déjà qq. années.

D’après Andy, l’effet de ses diffuseurs est d’autant plus flagrant chez moi , que le mur derrière le point d’écoute (et aussi les murs latéraux (et en partie le plafond) ont déjà été préalablement abordés. La grosse difficulté étant de d’abord bien traiter le grave, puis l’absorption (ni trop, ni trop peu). Cela accompli, on ne risque guère de faire d’erreurs en mettant des diffuseurs, même en grand nombre, ce qui devrait avoir un impact graduel vers un son tjs plus naturel, superbement défini, très distingué, transparent et cela, avec une sensation d’expansion du local et un confort d’écoute accru.

Comme je suis plutôt prudent, pour ne pas dire circonspect, je préfère quand même toujours expérimenter, quitte à remettre en doute chaque étape.

En parcourant ce fil qui porte essentiellement pour l’instant  sur qq. DACs/Streamers de très hdg et les controverses qu’il suscite, je me suis dit:

 🙂 Quelle chanceux je suis de ne plus me prendre la tête pour un chouïa en plus ou en moins (par rapport à un maillon). Je passe invariablement, sans le moindre scrupule, ni la moindre frustration, de mes vinyles sur ma LP 12 aux fichiers numériques de mon CORE.

Ci-dessous qq. liens qui pourront peut-être « alimenter » le fil:

http://gbaudiovision.fr/Audio_4_2.html

https://www.naturelle-audio.fr/blog03-audiophile

https://www.jeanmariehubert.fr/wp-content/uploads/2018/09/InnovationExcellence-2015.pdf

http://amfoat.free.fr/download/audiophile/n2accesoires.pdf

https://soundovr.com/techniques/hi-fi/pourquoi.html

http://hpaudio-cholet.123siteweb.fr/