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Ave Verum Corpus - Mozart

L'un des dernières compositions de Mozart.

C'est l'oeuvre qui me donne le plus le bourdon, tous compositeurs et tous styles confondus. 

Ni chrétien, ni croyant, j'hésite à demander à ce que cela soit joué le jour où j'irai rendre visite à Mozart. Je crains que cela ne casse l'ambiance ?

La tonalité est ré majeur, la tonalité en mode "majeur" de celle de son Requiem. Cela n'est sans doute pas un hasard, tant Mozart était attaché aux couleurs et à la symbolique des tonalités, do majeur la pureté divine, mib majeur la franc-maçonnerie, ré mineur la mort (Don Giovanni, le Requiem, le concerto pour piano K466), il y a des "camemberts magiques" du cycle des tonalités sur le manuscrit de Don Giovanni... Voir ce mini-guide.

Cette oeuvre, courte, me fout le bourdon comme aucune autre, parce que je l'entends comme l'équivalent musical de la phrase de Camus

L’espoir, au contraire de ce qu’on croit, équivaut à la résignation. Et vivre, c’est ne pas se résigner.

La négation de la vie, c'est peut-être plus terrible que la mort.

Video de piètre qualité, mais juste le visage de Bernstein avant de commencer raconte tout.

Et pour avoir une idée de la simplicité de la composition, même sans être musicien, la partition qui défile:

Bon, je vais prendre un Cognac.

MSB Premier - Benchmark AHB2 x2 - Vivid G2S2

Sort un 2ème verre 🙄 

Auralic ML Bryston TAD JBL

Proposition intéressante pour ma sieste, que la transsubstantiation… si Mozart l’a fait dans ce simple but. La sieste étant passée, je l’écoute en boucle pour écrire ces quelques mots, même si Roon Radio (vade retro satanas) m’a lancé sur l’album Credo avec Marina Rebeka (quels yeux!) et Modestas Petrenas en fin de boucle…

Me concernant, croyant avant tout dans la toute puissance de la nature, de ce qui a façonné ce monde et nous avec, dans le souci de cohérence et d’absolue logique de l’évolution , je ne bois quasiment pas et prends mon pain chez …Angélique… sisi… ma boulangère préférée, qui ne me le vend pas via une offrande en fin d’office mais via la juste rémunération de son labeur et de ceux qui ont fait le pain, la farine, le blé, et les lois de la nature qui l’ont permis. Si je me passais cet Ave Verum Corpus en la regardant, Angélique, je n’y verrais en aucun cas la négation de la vie, mais au contraire sa beauté et sa simplicité comme révélée dans la lumière et le bleu de ses yeux pétillants et sincères, pour peu que l’on arrive à prendre le recul pour la voir, ce à quoi n’incite absolument pas le monde des hommes et du culte qui complique tout dans un but faussé. Donc non, en dehors des paroles consacrées que le commun des mortels ne comprends pas sans traduction dans cette oeuvre, je n’y entend pas le moins du monde une négation à la vie, et n’ai pas besoin du cognac (que je n’utilise que dans la pâte à crêpes en dépoussiérant la bouteille quand je n’ai plus d’armagnac).  

Reste une seconde option, sensation qui pourrait me venir à l’écoute de ce  K. 618, pour laquelle je n’ai pas d’autre vision que celle d’un terre à terre ne fermant pas la voie d’une énergie vitale transcendant le corps: une composition qui invite à la décorporation, à l’existance d’une âme (et non d’un purgatoire dont certains hommes ont besoin pour donner vie à une conscience) . Objectivement ce pourrait être une invitation à la méditation et ne pas être inadapté à la sieste, encore moins au jour de la rencontre avec Mozart, qui si elle a lieu ou non, ne souffrirait pas d’un petit coup de pouce « au cas où » pour aider à conduire l’âme dans la pairie du compositeur. Pour le souci de l’ambiance, j’oserais dire que celui qui choisit la musique le fait en son âme et conscience pour lui même, ou pour la personne qui part si ce n’est pas elle qui l’a choisi. Je caresse l’espoir d’avoir fait moi même le choix adapté le jour où j’ai choisi pour la personne qui m’était la plus proche, et que cela plaise ou non aux survivants m’importait peu même si les plus proches n’étaient pas en désaccord avec mon choix. 

Bon pour la sieste faut mettre en boucle sinon difficile d’enchainer avec autre chose… et le Requiem ne m’inspirerait pas tout à fait la même pensée et prose ?

ThierryNK and tonton flingueur have reacted to this post.
ThierryNKtonton flingueur
Giya G1 , E2Glass & 20.1 , Andra3 , Titus TZX , Albedo , Maxima , Turbo 845’s , Aelius II, Odin, EX-M7, 500 , T1A34 , Crystal1 , MCR510 , Statement pré , Serene, Machin Super Bon , May KTE , DST , PS1200 , Sigmas, Paul Hynes , J92 , , SW6, Sonore , Aqvox , Ocellia , Coincicent , ifi , Fa Diese , Grimm , JMF , Raclette , DIY , Gik , Roon, HQplayer, Diretta.

WoW ❤️

Tu devrais écrire bien plus au sujet des œuvres musicales que du matériel. 

Quelle poésie! ?

J’espère que cela encouragera d’autres participants à intervenir, comme @papytechnofil entre autres, dont je suis certain qu’ils ont beaucoup à nous dire pour peu qu’ils mettent leurs « complexes » de côté et qu’ils se laissent un peu aller. 

Alors je vais me laisser aller. 

Je ne crois pas que cette œuvre soit religieuse malgré les apparences. Mais maçonnique.

Ici et maintenant, le Ciel, c’est la Terre.

En termes de symbolique de composition, on n’a pas le do majeur de la pureté divine, mais on n’a pas non plus la symbolique maçonnique des 3b ou 3#. On a 2#. Le chiffre « profane » de la maçonnerie. Composition contemporaine de la Flûte Enchantée, œuvre maçonnique par excellence où ce 2 est présent à tous les moments avant que Pamina et Tamino ne soient initiés. Le 2 c’est avant l’initiation suprême qu’est la mort. 

Si l’on ne croit pas au Ciel (espoir décrit par Camus), alors la mort devient la négation de la vie. 

Il y a 3 périodes dans la vie d’un être humain:

  • je suis immortel
  • je suis mortel
  • c’est quand?

J’en suis à la troisième période depuis un sacré bout de temps. Ce n’est pas la mort qui m’effraie et me terrifie, mais la fin de la vie, sans aucun doute ne pas assister au mariage de ma petite fille…

Parce qu’au fond de moi, je sais qu’il n’y a rien après. Et non, je ne fais pas le pari de Pascal. 

Cet Ave Verum Corpus, je l’ai toujours entendu comme un accompagnement vers le néant, je l’ai toujours trouvé désespérant, même quand j’étais jeune et incapable de mettre des mots sur mon sentiment. 

Les croyants, francs maçons ou pas, l’entendent comme une pièce religieuse pleine d’espoir. Pour les non croyants, francs maçons ou pas, je l’entends comme une sorte de consolation finale et définitive accompagnant le désespoir. 

À quoi pensait Bernstein avant de commencer?

Papytechnofil a réagi à ce message.
Papytechnofil
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Citation de ThierryNK le 22 août 2021, 17:48

WoW ❤️

Tu devrais écrire bien plus au sujet des œuvres musicales que du matériel. 

Quelle poésie! ?

J’espère que cela encouragera d’autres participants à intervenir, comme @papytechnofil entre autres, dont je suis certain qu’ils ont beaucoup à nous dire pour peu qu’ils mettent leurs « complexes » de côté et qu’ils se laissent un peu aller. 

Alors je vais me laisser aller. 

Je ne crois pas que cette œuvre soit religieuse malgré les apparences. Mais maçonnique.

Ici et maintenant, le Ciel, c’est la Terre.

En termes de symbolique de composition, on n’a pas le do majeur de la pureté divine, mais on n’a pas non plus la symbolique maçonnique des 3b ou 3#. On a 2#. Le chiffre « profane » de la maçonnerie. Composition contemporaine de la Flûte Enchantée, œuvre maçonnique par excellence où ce 2 est présent à tous les moments avant que Pamina et Tamino ne soient initiés. Le 2 c’est avant l’initiation suprême qu’est la mort. 

Si l’on ne croit pas au Ciel (espoir décrit par Camus), alors la mort devient la négation de la vie. 

Il y a 3 périodes dans la vie d’un être humain:

  • je suis immortel
  • je suis mortel
  • c’est quand?

J’en suis à la troisième période depuis un sacré bout de temps. Ce n’est pas la mort qui m’effraie et me terrifie, mais la fin de la vie, sans aucun doute ne pas assister au mariage de ma petite fille…

Parce qu’au fond de moi, je sais qu’il n’y a rien après. Et non, je ne fais pas le pari de Pascal. 

Cet Ave Verum Corpus, je l’ai toujours entendu comme un accompagnement vers le néant, je l’ai toujours trouvé désespérant, même quand j’étais jeune et incapable de mettre des mots sur mon sentiment. 

Les croyants, francs maçons ou pas, l’entendent comme une pièce religieuse pleine d’espoir. Pour les non croyants, francs maçons ou pas, je l’entends comme une sorte de consolation finale et définitive accompagnant le désespoir. 

À quoi pensait Bernstein avant de commencer?

Non, non ce n'est pas de la timidité, mais je me sens plus prés du Darak (marteau) que de la plume!  ?

J'ai beaucoup d'admiration sur le fait que l'on puisse écrire d'aussi belles choses sur une œuvre comme celle-ci...

Bah

Attend, un de ces jours, je vais raconter mon addiction à Queen et Freddie Mercury et que je monte sur mon fauteuil pour faire du Air Guitar

Yeah

Et hop, on change de case 

MSB Premier - Benchmark AHB2 x2 - Vivid G2S2

https://audiomaboules.fr/forum/topic/queen-the-show-must-go-on/

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